Quel que soit leur statut juridique, les Entreprises d’Insertion (EI) exercent leur activité aux conditions du marché, dans le respect des règles de la concurrence. Elles sont assujetties à toutes les obligations légales et fiscales des entreprises.
Efficacité économique et solidarité
Les EI sont des entreprises qui ont mis au cœur de leur métier l’insertion et l’accompagnement vers l’emploi. Créatrices d’activité, compétitives sur leurs marchés, elles représentaient en 2011 un chiffre d’affaires cumulé de 108 millions d’euros en Ile-de-France. En 2011, on en comptait 979 sur toute la France. Elles sont, en janvier 2014, plus de 171 en Ile-de-France, et emploient plus de 6700 personnes (environ 2500 équivalents temps plein).
De nombreux secteurs d’activité
Si les entreprises d’insertion sont très représentées dans le bâtiment, les travaux publics et la restauration, elles ont également développé d’autres activités. En effet, elles ont investi les services aux entreprises (transport, logistique, nettoyage...), et ont démontré leur efficacité dans la redynamisation de certains secteurs, comme la collecte, le recyclage, la gestion des déchets, le commerce d’occasion ou l’entretien des espaces verts. D’autres secteurs se développent fortement, comme l’informatique et la vente.
Cette diversification des secteurs d’activité témoigne de la vitalité du modèle "entreprise d’insertion".
L’encadrement technique et la formation des salariés
Les salariés en insertion se voient proposer un emploi dans des conditions de production similaires à celles des entreprises classiques. Ils travaillent sous la direction de professionnels expérimentés : les encadrants techniques (chefs d’ateliers, responsables d’atelier, responsables de chantier...) organisent le travail en équipe et veillent au respect des exigences. La formation des salariés à leur poste de travail, assurée par les encadrants techniques, est complétée par l’organisation de modules spécifiques de formation.